Dans son numéro 71 de juillet/août 2019, le Journal du Management Juridique tire les enseignements de l’étude qu’il a menée sur les cabinets d’avocats généralistes ou spécialistes en droit social. Interrogé par la rédaction, Me Yves Claisse est revenu sur le fonctionnement et l’importance du pôle social dans l’activité de Claisse & Associés. Cabinets spécialistes ou généralistes : là n’est pas la question. Yves Claisse se place du côté des clients et rappelle que ceux-ci considèrent les questions de droit social d’une manière spécifique, selon leur domaine d’activité. Les cabinets d’avocats doivent donc ajouter une approche sectorielle à leur expertise matière.
En matière de droit social, Yves Claisse cite l’exemple d’un procès-verbal de l’inspection du travail dressé à la suite à un accident du travail. L’inspecteur du travail va s’intéresser à la prise en compte des règles de sécurité par l’entreprise. Si un juge correctionnel est saisi, celui-ci se préoccupera aussi et surtout des principes du droit pénal et de la procédure. Il est donc nécessaire, dans l’intérêt des clients, de mobiliser des interlocuteurs différents qui apporteront des réponses différentes à des questionnements différents.
Dans tous les domaines, un conseil de haut niveau exige de mobiliser le bon expert au bon moment. Chez Claisse & Associés, les experts sont des « solistes » de haut niveau qui jouent au sein d’un même « orchestre ». « Aujourd’hui, le rôle et la raison d’être de nos cabinets est d’apprendre à ces solistes à « jouer ensemble ». Je suis en effet convaincu que seul un orchestre avec de bons solistes peut ajouter de l’intelligence juridique et contentieuse à l’intelligence entrepreneuriale de nos clients. C’est pour cela que je crois que nos cabinets doivent devenir des « entreprises globales d’intelligence juridique ». », conclut Yves Claisse.